L’année 2014 s’est achevée dans des conditions macroéconomiques généralement stables, ce qui permet au pays de décoller avec une bonne base en 2015. Pour 2014, le taux de croissance du PIB est estimé à 3%, selon le constat de la Banque mondiale. Le défi reste toutefois immense avec 92% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté extrême. Le pays a besoin d’atteindre au moins un taux de croissance de 5% pendant les 5 années à venir.
En 2014, la branche industrie extractive et le secteur des services continuent d’être les moteurs de la croissance. Ce dernier a été poussé par la relance des investissements publics, en fin octobre, la valeur nominale des dépenses en capital engagées par le gouvernement est presque équivalente au montant engagé pour l’année entière en 2013. Par contre, l’évolution des investissements privés est mixte. Ils sont demeurés faibles si on se réfère au niveau des investissements directs étrangers qui ont baissé de 5,2% du PIB en 2013 à 6,3% en 2014. A noter que, l’inflation est contenue à 6% à la fin de l’année 2014 bien que le pays retourne graduellement à la vérité des prix des produits pétroliers.