Une véritable marée humaine a déferlé dans les rues de Buenos Aires, mercredi 18 février, pour une marche silencieuse en hommage au procureur Alberto Nisman, retrouvé mort d'une balle dans la tête il y a un mois.
L'enquête sur sa disparition s'oriente toujours vers un suicide, mais cette thèse ne convainc pas l'opinion publique, et encore moins ses proches, alors qu'il s'apprêtait à accuser, preuves à l'appui, la présidente Cristina Kirchner d'entraver son enquête sur les attentats contre l'Association mutuelle israélite argentine (AMIA) en 1994, qui avaient fait 85 morts et 300 blessés, pour protéger l'Iran.