Le Département Classique de Ferrari a ouvert ses portes à Autotest.fr. Une occasion unique de découvrir leurs méthodes de Certification et les trésors qui s’y cachent… Suivez le guide.
Le Département Classique de Ferrari, posté à Maranello en Italie, c’est un peu un centre de chirurgie esthétique haut de gamme. A l’exception près, c’est que « les dames en rouge », en prenant de l’âge n’en sont que plus belles et surtout, elles peuvent rapporter gros.
Situé dans l’ancienne fonderie de Ferrari, cet atelier de 1000 m2, est uniquement dédié aux vieilles de la vieille, c’est à dire aux Ferrari de collection.
A peine arrivées, les automobiles passent par le bistouri des 10 techniciens de la marque. Des experts en la matière, qui font presque du travail sur-mesure. Chaque voiture est passée au peigne fin. Elles subissent un scanner pour visualiser si toutes les pièces sont d’origines et si la carrosserie n’a pas besoin d’un petit coup de collagène.
Le but de ce lifting: obtenir un certificat d’authenticité, un véritable ticket d’or pour les collectionneurs.
Une Ferrari vendue pour 38 millions d’euros
Si le Département Classique de Ferrari n’ouvre ses portes qu’à de riches privilégiés, c’est parce qu’il renferme de véritables trésors !
Après être passées sur le billard et avoir obtenu leur certificat, signé de la main de Piero Ferrari, le vice-président de la marque et fils d’Enzo Ferrari, le prix des voitures de prestige décolle.
Dans leurs locaux, on retrouve une Dino GT, une 500TR, une Monoposte Indianapolis ou une 500 Mondial (seulement produite à 2 exemplaires). Il se cache aussi un étalon, plus unique, encore : la voiture la plus chère du monde ! Une 250 GTO de 1962 (36 exemplaires) qui s’est vendue à près de 38 millions d’euros.
Ce programme de Certification inauguré en 2006 n’a plus à faire ses preuves. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Les nouvelles Ferrari n’ont qu’à bien se tenir. Comme tout rouge qui se respecte, en prenant de l’âge, elles atteignent leur apogée, pour devenir, un grand cru… un millésime.