Vous vous en rappelez peut-être. Un écran noir sur la chaine ERT, la radiotélévision publique grecque. 2700 personnes avaient été licenciées. Depuis deux ans, la plupart ont choisi de résister, en continuant à diffuser leurs programmes, via Internet notamment.Lors de sa campagne, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a promis que l'ERT serait rouverte, mais a-t-il vraiment les moyens de maintenir sa promesse ? A l'heure où l'Eurogroupe met la pression sur le pays, les anciens journalistes de l'ERT ont choisi de descendre ce soir dans la rue, pour manifester, avec d'autres, devant le Parlement. Objectif : maintenir la pression sur le nouveau gouvernement afin qu'il tienne ses engagements.