Les conseillers judiciaires du SPIP (Service pénitentiaire d'insertion et de probation) et les éducateurs de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse ont invités les Blésois à un pique-nique devant le palais de justice de Blois, ce jeudi midi 17 février 2001. Leur but : échanger autour des conditions de travail actuelles, suite aux propos du président Nicolas Sarkozy notamment. Mais surtout dénoncer le manque de moyens : chaque conseiller du SPIP gère en Loir-et-Cher pas moins de 137 dossiers, alors que la préconisation nationale est de 60. Des conditions qui ne sont guère meilleures pour la prévention de la PJJ envers les jeunes mineurs en danger ou mineurs délinquants.