Il n’y aura pas de chèque en blanc pour les nouvelles autorités grecques. L’Eurogroupe a d’ores et déjà prévenu le nouveau Premier ministre, pas question d’effacer la dette grecque dont Syriza réclame la restructuration.
Dès dimanche, Alexis Tsipras avait averti que l’austérité était du passé, assurant cependant qu’il était disposé à négocier une solution “bénéficiant à tous”.
A Berlin, le chef de la diplomatie, Frank-Walter Steinmeier a pris acte du résultat grec : “c’est la décision du peuple grec et nous avons à la respecter. Nous sommes prêts à coopérer avec la Grèce, mais naturellement, nous espérons, nous supposons aussi que la Grèce va tenir les engagements qu’elle a pris”.
Et à Paris, François Hollande a invité Alexis Tsipras tout en l’appelant à “l’esprit de responsabilité” : “la Grèce est dans la zone euro, la Grèce veut rester dans la zone euro et la Grèce restera dans la zone euro”, affirme le président français, François Hollande.
Alexis Tsipras entend desserrer l‘