Le président Francois Hollande s’est rendu rapidement sur les lieux où il a assuré que l’on était face un attentat terroriste :
“Et bien un acte d’une exceptionnelle barbarie vient d‘être commis ici à Paris contre un journal, a déclaré le président Hollande. Un journal, c’est à dire l’expression de la liberté. Contre des journalistes qui avaient toujours voulu montrer qu’ils pouvaient agir en France pour défendre leurs idées et pour avoir, justement, cette liberté que la République protège. Il y avait également des policiers pour les protéger. Ceux-là, journalistes, policiers ont été lâchement assassinés. Il y a au moment ou je m’exprime 11 personnes qui sont mortes. 4 qui sont en situation d’urgence absolue. Nous n’avons pas encore le compte définitif de toutes les victimes. Mais il y a 40 personnes qui sont maintenant protégées et qui sont sauves… Nous aurons dans quelques heures le bilan exact. Je réunirai tout à l’heure à l’Elysée des ministres qui sont responsables et qui sont directement maintenant concernés par la protection que nous devons assurer à tous les lieux. Où les mêmes actes pourraient être renouvelés par les mêmes barbares et nous avons donc engagé le plan “vigipirate attentat”. Il y a aussi des actions qui sont immédiatement lancées suite à l’agression pour retrouver les auteurs de ces actes. Ils seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire pour qu’ils puissent être arrêtés et traduits devant les juges et condamnés. La France est aujourd’hui devant un choc, un choc qui est celui d’un attentat, car c’est un attentat terroriste. Ça ne fait pas de doute et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé et qui été justement protégé. Dans ces moments-là il faut faire également bloc. Montrer que nous sommes un pays uni. Nous savons réagir comme il convient c’est-à-dire avec fermeté, mais avec toujours le souci d’unité nationale… Nous sommes dans un moment extrêmement difficile. Plusieurs attentats terroristes avaient été déjoués ces dernières semaines. Nous savions que nous étions menacés comme d’autres pays dans le monde. Nous sommes menacés parce que nous sommes un pays de liberté et parce que nous sommes un pays de liberté nous conjurons les menaces et nous punirons les agresseurs. Personne ne doit penser qu’il peut agir en France contrairement aux principes de la République et atteindre l’esprit même de la République c’est à dire un journal.