"Sans les Petits bonheurs, je ne sais pas comment, ni où je serais". Malgré son visage émacié, un petit corps décharné et meurtri par la maladie, Nadia rayonne. En passant la discrète entrée du local des Petits Bonheurs, situé dans le IXe arrondissement de Paris, cette femme atteinte du VIH depuis vingt-six ans tombe dans les bras de Grégory. « Il est tellement gentil avec moi. Quand ça va pas, j'appelle. Juste pour parler. Dès fois, il m'envoie des fleurs. Un peu de parfum, du maquillage... ».
Depuis sept ans, l'association les Petits bonheurs va à la rencontre de personnes séropositives, en situation d'isolement ou de grande précarité. « On essaye de leur apporter un petit plus dans leur vie. Souvent, on répond à un besoin concret, qui peut paraître banal pour les autres, mais qui va leur redonner le sourire », explique son fondateur.
Changer un matelas souillé par des nuits de fièvre, manger un bon plat au restaurant, une sortie au théâtre, une balade aux bras d'un bénévole, s'assoir sur un banc, parler.
« C'est comment on peut, en complémentarité avec les soins médicaux, avoir des moments qui font du bien, qui font que ça vaille le coup de continuer à vivre, de se soigner et de combattre la maladie ».
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