Sberbank a publié mercredi un bénéfice net en baisse de 24% au titre du troisième trimestre en raison d’une hausse des provisions pour créances douteuses liées au ralentissement économique en Russie et à la crise ukrainienne.
La première banque russe, qui fait partie des établissements financiers publics frappés par les sanctions occidentales, a un accès limité aux marchés des capitaux à l’international, ce qui renchérit ses coûts de financement.
La deuxième banque de Russie, VTB, avait annoncé la semaine dernière une baisse de 98% de son bénéfice net, pour les mêmes raisons.