Au Maroc, les thèses de l'islam radical rencontrent un écho particulier dans les milieux défavorisés. Pour contrer l'augmentation du nombre de candidats au jihad, les autorités de Rabat durcissent le ton. Reportage.
C'est au cœur de Melilla, enclave espagnole imbriquée dans le nord du Maroc, qu'un chef présumé de recrutement de jihadistes pour l'organisation de l'État islamique a été arrêté fin septembre. Le long de cette frontière hautement surveillée, les trafics en tout genre sont monnaie courante. Vêtements, alcool de contrebande et drogues… le commerce illégal alimente en partie les départs à la guerre sainte. La collaboration entre les autorités espagnoles et marocaines a permis l'arrestation de huit autres combattants islamistes présumés à Nador, côté marocain.
Un phénomène relativement nouveau dans l'enclave, selon les responsables politiques. "Nous vivons dans une zone frontalière où il existe une importante poche de pauvreté, surtout au sein d'une partie de la population musulmane qui représente, si l'on peut dire, un terreau pour les thèses jihadistes", explique Hassan Moktar, député et porte-parole du parti la Coalition pour Melilla.
Un reportage long format est décrypté par son auteur et le présentateur de la tranche d'information.
13/11/2014 FOCUS
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