Ah, je souffre, je souffre
De toi
Et d’être moi
De tout, de rien
Adorée, dans Mon cœur
De près, de loin

De voir ta main passer nonchalamment dans tes cheveux
De voir cette moquerie aguichante dans tes doux yeux
De voir ton soulier glisser subitement de ton pied
De voir ta jupe imprudente au gré du vent te dévoiler
D’être loin de toi, même si c’est a quelques pas
Toi qui es tout pour moi, et qui ne le vois pas.

Ah, je souffre, je souffre
De toi
Et d’être moi
Hayete, Tu rempli mes yeux
Et Dans mon cœur
Tout est en feu

De voir ton rire s’envoler comme une cruelle colombe
D’être perdu et ne pas être retrouvé dans ton ombre
De voir ta poitrine saillante gonfler mon désir ardent
De vouloir un morceau de toi a me mettre sous la dent
De voir tes hanches s’affirmer en marchant sur mon chemin
Toi qui es tout pour moi, et qui n’y es pour rien.

Ah, je souffre, je souffre
De toi
Et d’être moi
Mais Chérie, ce n’est rien
Car de mon cœur
Tu n’es jamais bien loin.

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12/28/2005

Ronberge (anno secundo)

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