Chanson extraite de son album "Epures" (2004), magnifique album très intimiste piano-voix. William Sheller y renouvelle avec talent son expérience de "Sheller en solitaire"
En effet, comme dans cet album, il s'accompagne simplement au piano (chez lui, sur son instrument personnel)
Si dans "Sheller en solitaire", on trouvait des reprises de ses plus belles chansons et un inédit "Un homme heureux", ici il ne s'agit que d'inédits sauf "les machines absurdes", adaptation piano d'un titre d'un de ses précédents albums
Me regardez pas en m'tournant tout autour
Je n'suis là qu'au hazard d'un bien curieux parcours
Dont je m'étonne encore que l'histoire soit la mienne
Je lui avais donné et mes heures et mes nuits
Les clefs de ma porte et des choses de ma vie
Et voilà bien des Jour que j'attends qu'elle revienne
Mais je lui pardone
On y peut rien c'est la faute à personne
Faut bien qu'je m'raisonne
Elle perd toujours toutes les choses qu'on lui donne
Me bousculer pas j'ai fait tout c'que j'ai pu
Des signes sur les murs qu'elle n'a peut être pas vu
Faut dire qu'il pleut tout le temps ici en automne
J'ai bruler des feux tout en haut des collines
Pour avoir mon image dans les grands magazines
Le hazard fait parfois des choses qui étonnent
Mais je lui pardone
On y peut rien c'est la faute à personne
Faut bien qu'je m'raisonne
Elle perd toujours toutes les choses qu'on lui donne
Vous pouvez bien dire moi je n'peux pas vous croire
Que c'est tout simplement qu'elle ne veut plus me voir
Même si c'est vrai parfois qu'elle est presque trop belle
Voici son visage ne l'oubliez plus
si vous la voyez au hazard de vos rues
Dites lui donc qu'au besoin un jour elle m'appelle
Et que je lui pardonne
On y peut rien c'est la faute à personne
Faut bien qu'je m'raisonne
Elle perd toujours toutes les choses qu'on lui donne