William Sheller-Mon hôtel
Aldebaran333
2014-10-27
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"Epures"est un magnifique album piano-voix sorti en 2004 Album intimiste ou William Sheller renouvelle avec talent son expérience de "Sheller en solitaire"
En effet, comme dans cet album, il s'accompagne simplement au piano (chez lui, sur son instrument personnel)
Si dans "Sheller en solitaire", on trouvait des reprises de ses plus belles chansons et un inédit "Un homme heureux", ici il ne s'agit que d'inédits sauf "les machines absurdes", adaptation piano d'un titre d'un de ses précédents albums
« Mon hôtel » qui ouvre l'album est une chanson de climat assez sombre qui fait penser dans son écriture à certaines pièces pour piano de Chopin ou Schumann
"Sa musique sensible nous évoque souvent du Frédéric Chopin triste et moderne, avec des mots d'aujourd'hui" (Jean-Marc Grosdemouge)
Sous les gouttières de Mon Hôtel
Ya deux étoiles au long du mur
Et leur lumière d'un rouge impur
Bat comme un coeur dans la ruelle
De ma fenêtre ver le ciel
On peut voir au delà des toitures
La ville avaler ses voitures
Comme un long ruban d'étincelles
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Parce qu’encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
Dans le couloir de Mon Hôtel
Y a deux dames seules dans la culture
J'entend parfois leurs déchirures
Une radio cache des mots cruels
A travers le store en lamelles
Mon plafond s'allume en rayures
Allongé sur mes couvertures
J'écoute au lointain les nouvelles
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Parce qu'encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
Des fois j'en ai marre de l'hôtel
Je me passe de l'eau sur la figure
J'enfile une paire de chaussures
Et je descend dans la ruelle
Un peu plus bas y a l'Arc-en-ciel
Une petite salle un peu obscure
Là tout au fond dans l'encoignure
Je bois mes regrets éternels
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
En effet, comme dans cet album, il s'accompagne simplement au piano (chez lui, sur son instrument personnel)
Si dans "Sheller en solitaire", on trouvait des reprises de ses plus belles chansons et un inédit "Un homme heureux", ici il ne s'agit que d'inédits sauf "les machines absurdes", adaptation piano d'un titre d'un de ses précédents albums
« Mon hôtel » qui ouvre l'album est une chanson de climat assez sombre qui fait penser dans son écriture à certaines pièces pour piano de Chopin ou Schumann
"Sa musique sensible nous évoque souvent du Frédéric Chopin triste et moderne, avec des mots d'aujourd'hui" (Jean-Marc Grosdemouge)
Sous les gouttières de Mon Hôtel
Ya deux étoiles au long du mur
Et leur lumière d'un rouge impur
Bat comme un coeur dans la ruelle
De ma fenêtre ver le ciel
On peut voir au delà des toitures
La ville avaler ses voitures
Comme un long ruban d'étincelles
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Parce qu’encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
Dans le couloir de Mon Hôtel
Y a deux dames seules dans la culture
J'entend parfois leurs déchirures
Une radio cache des mots cruels
A travers le store en lamelles
Mon plafond s'allume en rayures
Allongé sur mes couvertures
J'écoute au lointain les nouvelles
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Parce qu'encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
Des fois j'en ai marre de l'hôtel
Je me passe de l'eau sur la figure
J'enfile une paire de chaussures
Et je descend dans la ruelle
Un peu plus bas y a l'Arc-en-ciel
Une petite salle un peu obscure
Là tout au fond dans l'encoignure
Je bois mes regrets éternels
Pour tout vous dire
Je n'aime pas le soir qui tombe
Avec le coeur lourd
Et le froid dans les mains
Encore un jour
S'en va dans l'ombre
Et mes amours
Sont loin
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