Frédéric Leturque, maire d’Arras, qui se trouvait au Canada au moment des faits, raconte sa version et ce détail d'agenda qui, peut-être, lui a sauvé la vie. "On a vu un affolement, avec du personnel qui sortait en pleurs du Parlement, avec des policiers qui arrivaient en masse. On a eu de la chance que notre rendez-vous ait été décalé de 10 minutes, parce que les choses (les coups de feu, ndlr) se sont passées à ce moment-là. Si ce rendez-vous n'avait pas été décalé, je ne sais pas comment les choses se seraient passées. La chef du protocole qui nous attendait dans le hall a été blessée. Ensuite nous avons été confinés à l’hôtel".