Les Kurdes de Kobané, qui combattent toujours dans la ville les jihadistes de l’Etat islamique, attendent les renforts promis. Des peshmergas, les combattants kurdes irakiens, doivent arriver, maintenant que la Turquie a donné son feu vert pour les laisser passer en Syrie. La moitié de Kobané est toujours aux mains des jihadistes.
“C’est très bien que le gouvernement turc autorise les peshmergas à rentrer dans Kobané. Que Dieu les bénisse, nous les remercions tellement pour cela.”
Chaque jour, les corps de combattant syriens sont rapatriés en Turquie, le cimetière de Kobané étant sous le contrôle des jihadistes. Les réfugiés de Kobané rendent un dernier hommage à leurs héros, morts pour la libération de leur ville. A l’enterrement de trois adolescents, la colère éclate :
“Le gouvernement turc devrait ouvrir la frontière pour que les réfugiés de Kobané puisent retourner combattre, pas les peshmergas. Ca fait un mois que ça dure, que l’on s’approche de la frontière mais que les Turcs ne nous laissent pas passer.”
La bataille de Kobané a fait plus de 700 morts depuis le 16 septembre. La coalition internationale tente d’arrêter la progression jihadiste avec ses raids et en larguant du matériel, mais sans succès.