Au nord de l’Irak, les combattants kurdes, autrement
appelés peshmergas, s’impatientent… Certes, les Etats-Unis leur apportent un soutien aérien par des frappes ponctuelles contre les djihadistes.
Vendredi et samedi, l’armée américaine a ainsi attaqué deux positions de l’Etat islamique, détruisant des véhicules militaires. Mais ils jugent cela bien insuffisant.
“Oui, nous avons besoin de plus de soutien de la part des Etats-Unis, explique un officier peshmerga,
le capitaine Tahsin Said Ahmed. Nous attendons des armes, nous réclamons plus d’aide parce que sans cela, sans eux, nous ne pouvons rien faire. Nous avons besoin d’eux.”
Les peshmergas sont en effet sous-équipés. Quelques kalachnikovs, lance-roquettes et fusils : cela ne suffit pas à espérer repousser leurs adversaires djihadistes, bien plus puissants. Mais
il est peu probable que les Etats-Unis leur procurent
des armes lourdes, qu’ils réservent à l’armée fédérale irakienne.