Après l'interventionnisme américain des années Bush, les États-Unis apparaissent de plus en plus réticents à jouer le rôle de "gendarme du monde". Cet effacement est-il souhaitable ? Que faut-il alors craindre le plus : vivre avec l'Amérique et dans son ombre ou bien sans elle ? Simon Serfaty, professeur en relations internationales à l'université Old Dominion (Norflok), s'est penché sur cette question dans son dernier essai, "Un monde nouveau en manque d'Amérique".