Un film culte de l'avant-garde sélectionné hors-compétition aux festivals de Cannes (Ciné-Off) et Venise (Spazio Aperto) en 1979.
Avec la magique Marie-Noëlle Kaufmann, Gina Lola Benzina, Philippe Garrel, F.J. Ossang, Tessa Volkine.
"Jonglant avec les conventions du langage cinématographique, l'auteur cherche à capter les instants insaisissables de la vie où se révèle soudain la vérité d'un être."
(Michel Egger, 17 mars 1983)
"Somptueux."
(Jacques Déniel, 2008)
"Mais l'icône révèle, parce que Courant la filme trop bien, la fragilité, l'inquiétude, la fêlure. Et cette Madone qu'on s'apprêtait à servir, on a soudain envie de la consoler, inversant le principe d'adoration."
(Alain Paucard, 2009)
"Quant à la question "le cinéma peut-il permettre de retrouver un équilibre perdu ?" je réponds oui à condition de sans cesse le repenser comme nous nous repensons sans cesse ! Mais il peut être aussi un piège redoutable par son ambivalence toute comme la montagne peut perdre ses montagnards !"
(Philippe Leclert, 2009)
"Même si c'est dans des conditions radicalement opposées (le film d'avant-garde contre le film hollywoodien), Gérard Courant cherche à fixer pour l'éternité le mystère du visage de Marie-Noëlle Kauffmann comme Preminger tentait de percer le mystère Marilyn dans son film..."
(Vincent Roussel, 1er mars 2011)
"Marie-Noelle Kauffmann est belle à pleurer.
Beaucoup plus belle, à maints égards, que cette grande gigue de Jane Russell (qui chantait faux).
Quel dommage qu'elle ait tourné le dos aux caméras, et qu'elle soit sortie de nos vies.
Mais que fait Gérard Courant ?"
(Charles Tatum Jr, 1er mars 2011)
"Comme beaucoup de travaux de Gérard Courant, celui-ci nous renvoie à l'histoire ancienne du cinéma, au muet accompagné de musique, et au temps des mythes Garbo, Dietrich ou Monroe, dont les visages apparaissent plusieurs fois sur l'écran."
(Édouard Sivière, 16 décembre 2011)
La fiche du film sur le site de Gérard Courant :
http://www.gerardcourant.com/index.ph...