Elle est pourtant la plus grave qu’aurait entraîné ce virus et signe de l’urgence, un sommet se tient jusqu‘à ce jeudi au Ghana avec les ministres de onze pays pour faire face à cette crise sanitaire majeure.
L‘épidémie est “complexe “, car elle “se développe en même temps dans les milieux urbains et ruraux”. Les experts appellent à des mesures drastiques et notamment à des campagnes de communication sur le virus. Ce dernier se développe aussi par le manque de confiance dans les autorités et dans le système de santé. L’OMS appelle à mobiliser les chefs locaux au plus près des populations à risque.
Le vice-ministre de la santé de Sierra Leone ne dit pas autre chose quand il pointe du doigt l’ignorance, le déni, les traditions culturelles voire l’analphabétisme dans certaines contrées”.
Selon le dernier bilan publié mardi par l’OMS, dans les trois pays touchés, la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia, 467 personnes sont décédées sur 759 cas de fièvres hémorragiques recensés. C’est 129 victimes de plus en une semaine, une augmentation d’un tiers, signe que l‘épidémie est repartie après une accalmie en avril.