BNP Paribas a assuré mardi avoir les reins suffisamment solides pour payer sans soutien extérieur l’amende record de 6,6 milliards d’euros infligée la veille par les Etats-Unis pour violation d’embargos économiques américains.
La sanction financière américaine se double de la suspension de certaines opérations en dollars, qui frappera BNP Paribas pendant toute l’année 2015. Mais les secteurs visés, gaz et pétrole ne représentent que 1% de ses activités.
Le directeur général du groupe a publié un communiqué sous forme de mea culpa et informé les salariés qu’il n’y aura aucune conséquence pour l’emploi.
Les actionnaires du groupe toucheront un dividende inchangé cette année, c’est ce qui explique l’excellente tenue du titre BNP Paribas sur les marchés boursiers mardi.
Après BNP Paribas, deux autres banques françaises parmi les principales : Société Générale et Crédit Agricole risquent également d‘être mises à l’amende par les autorités américaines, pour avoir réalisé des opérations en dollars avec des pays sous embargo économique des Etats-Unis.
Ailleurs en Europe, la justice américaine soupçonne plusieurs banques de faits similaires : l’allemande Commerzbank et l’italienne Unicredit notamment.