Je suis mort mais j'ai des amis n'est ni un tableau surréaliste ni l'incipit d'un roman doux-amer ni une prière de consolation païenne. C'est le titre du troisième long métrage des frères Maladrin après Ca m'est égal si demain n'arrive pas et Où est la main de l'homme sans tête ?. Guillaume et Stéphane Malandrin attaquent maintenant une comédie au casting réjouissant où silhouettes et gueules de ciné s'enchaînent : Wim Willaert, Bouli Lanners, Serge Riaboukine, Lyès Salem, Jacky Lambert, Eddy Leduc... Pendant un peu plus de deux semaines, ils ont parcouru un peu de la Belgique, pour filmer à Lièges, Bruxelles et Ostende. Ils ont fait petit saut à Amsterdam. Et comme ils avaient envie de voir des ours, dixit Stéphane, ils allaient s'envoler bientôt dans le grand nord québécois suivre les tours et les détours de leur bande de pieds-nicklés rock'n'rolleurs pré-cinquantenaires sur leur retour et en déroute. On les a croisés entre deux voyages, dans le labyrinthe de la RTBF, sur des airs de « Love, love me do »...