A-t-on encore le courage de sortir, c’est-à-dire d’affronter de nouveaux horizons en prenant le risque que comporte tout voyage ? Bien souvent la peur, le refus de se projeter avec lucidité dans l’avenir, empêchent de prendre le chemin de l’aventure.
Mais, nous le savons, rien n’arrive à ceux qui se planquent. Rien n’est plus triste qu’une vie calfeutrée.
A la suite de Jésus, Pierre et Paul se sont jetés sur les routes du monde, sont allés au devant des rencontres.
Lorsque Pierre sort de sa prison, il retrouve la ville où la situation de disciple du Christ peut conduire à la mort. L’Ange du Seigneur le tire de cet enfermement où il pouvait se sentir en sécurité. Il est à nouveau envoyé vers ce monde à évangéliser.
Paul, en faisant le bilan de sa vie, la compare à une course d’obstacles. On sent une pointe d’amertume par rapport à son environnement humain lorsqu’il déclare : « Tout le monde m’a abandonné ». Mais c’est pour lui l’occasion de témoigner que sa route a été accompagnée par le soutien de Dieu.
Au terme de cette année pastorale avec tout ce qu’elle a représenté de rencontres, d’activités, de joies et d’épreuves, s’ouvrira en septembre une nouvelle route à prendre, guidée par le mot choisi par notre évêque, l’espérance.
Oui, l’avenir est toujours une promesse, à condition bien sûr de sortir et de se laisser porter par le souffle qui animait Pierre et Paul.