Après la grève de la faim entreprise par des parents d'enfants atteints de cancer, pour sauver le service d'oncologie pédiatrique de Garches menacé de fermeture, la direction des hôpitaux de Paris tente de calmer la colère des familles. Leurs enfants auront donc les mêmes traitements dans un autre établissement, mais ne seront plus proposés à de nouveaux patients après le départ à la retraite cet été du docteur Delépine. "Nous faisons des choix, ça s'appelle la liberté académique, nous n'avons pas choisi les méthodes de Madame Delépine", explique Loïc Capron, membre de la commission médicale de l'APHP.