La ligne est-elle coupée entre politiques et syndicalistes de la base? En tout cas, les versions exprimées lundi par les uns et les autres diffèrent, comme s'ils se renvoyaient la faute de ce dialogue manqué. Selon Stéphane Dedieu délégué du personnel CGT Toulouse-Matabiau, "nous, on a essayé de rencontrer les parlementaires, mais c'est fin de de non-recevoir". Pour Gilles Savary, député PS de Gironde, "depuis trois ans, on les écoute pour essayer de négocier cette réforme qu'ils souhaitaient il y a encore quelques semaines". Tenant à rassurer le rapporteur de la loi a aussi dit que "les amendements issus de leurs revendications sont portés dans le cadre de l'accord conclu avec l'UNSA, la CFDT et le ministre".