Après les FARC, Bogota entame un processus de paix avec l’ELN, l’Armée de Libération nationale, seconde guérilla d’extrême gauche du pays avec 2 500 combattants. Le président colombien sortant, Juan Manuel Santos, a annoncé la nouvelle cinq jours avant le second tour de la présidentielle à laquelle il est candidat.
“Un processus de paix intégral – qui inclus les FARC et l’ELN – est la meilleure garantie pour les victimes et pour le pays de mettre un terme à ce conflit pour toujours, et de faire en sorte qu’il ne se répète jamais.”
Le président sortant, dont le gouvernement a ouvert depuis 19 mois des pourparlers les Forces armées révolutionnaires de Colombie, compte sans doute sur cette annonce pour décrocher un second mandat dimanche. Lors du premier tour, il a été devancé de près de quatre points par l’ancien ministre Oscar Zuluaga. Ce proche de l’ex-président Alvaro Uribe est un farouche opposant au dialogue actuel avec les FARC