Le gouvernement d’union nationale transitoire a prêté serment à la Mouqataa, le siège de la présidence palestinienne à Ramallah.
Ce cabinet est dirigé par l’actuel Premier ministre Rami Hamdallah. Le chef de la diplomatie Ryad Al-Malki reste aussi en place. Composé de personnalités indépendantes, il compte 17 ministres, dont cinq de Gaza, qui seront chargés d’organiser des élections dans 6 mois.
L’accord de réconciliation, conclu fin avril entre le Fatah et le Hamas, doit mettre fin à la division politique entre les zones autonomes de Cisjordanie, administrées par l’Autorité palestinienne, et la bande de Gaza, dirigée par le Hamas et sous blocus israélien. Une division qui remonte à 2007.
Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exhorté la communauté internationale à ne pas “se précipiter” pour reconnaître un gouvernement palestinien soutenu par le Hamas, une organisation qu’il qualifie de terroriste.
Avec AFP