^Soyons honnête, c'est un film de Kaijû relativement classique. Qu'est-ce qu'un Kaijû? Les Godzilla, par exemple, sont des films Kaijû. Mais payons-nous la traite, voici une définition:
Kaijū (怪獣?, lit. « bête étrange » ou « bête mystérieuse ») est un terme japonais pour désigner des créatures étranges, particulièrement des monstres géants des films japonais appelés kaijū eiga. La notion japonaise de monstre est différente de celle des Occidentaux, un kaijū est plutôt vu comme une force de la nature devant laquelle l'homme est impuissant et non pas une force du mal.
Le kaijū eiga (怪獣映画?, lit. « cinéma des monstres ») est un genre de film japonais qui emploie des maquettes de villes en carton et des acteurs costumés en grands monstres de latex. Les premiers kaijū eiga furent réalisés dans les années 1950, dans le contexte d'un Japon post-Hiroshima – ces premiers films mettaient souvent en scène le pouvoir de destruction de masse figuré par des kaijū qui détruisaient les cités –, et certains films de ce genre sont encore réalisés de nos jours. La plus connue de ces créatures cinématographiques est Godzilla (ゴジラ), mais Gamera (ガメラ), Mothra (モスラ), Rodan, Guidorah, Ebirah, Yonggary et même King Kong sont d'autres kaijū célèbres1. Ishirō Honda, auteur des premiers Godzilla, fut un des plus prolifiques et célèbres réalisateurs de kaijū eiga.
...Sauf que c'est rarement très douteux ces films. On ne voit pas assez de combats de monstres et trop de scènes de bureau tentant de nous embobiner en inventant des prétextes pseudo-scientifique. "La guerre des monstres" est comme ça, mais moins bon que d'autres! Il est divertissant par des effets qui ont mal vieillie, mais qui se subisse bien, pour l'époque. Toutefois, son scénario est particulièrement vide (ok, ok, disons mince!) pour un film signé Ishiro Honda. On dirait que tout le monde tente de faire de son mieux avec ce qu'ils ont... c'est à dire pas grand chose. Et plus on avance, moins on se force. Aucun personnage ne possède de personnalité, que ce soit du côté des humains ou du côté des monstres, on ne s'attache à aucun personnage. Aussi, à noter, l'abus de ralentit, qui rend les scènes de combats très pesante et rend absurde le fait de voir deux hommes costumé qui se chamaillent. Les prétextes sont extrêmement questionnable dans son contexte historique (pendant la 2e guerre mondiale), soyez attentif au risibles dialogues, je ne vous en dit pas plus.