La croissance de l’activité économique en zone euro est restée forte au mois d’avril, même si son évolution a un peu ralenti. Les indices calculés après enquête par l‘înstitut Markit montre que la croissance de l’activité industrielle a ralenti sa progression à 52,5 contre 53,4 le mois précédent alors que l’activité des services a accéléré sa croissance à 53,5 contre 53,1 en mars.

Markit ajoute que le ralentissement de la croissance en zone euro a été contenu grâce des baisses de prix radicales. Le spectre de la déflation est toujours présent dans la zone euro. La prochaine réunion de la BCE est prévue le 5 juin prochain.

“Le contexte actuel génère une sorte de pression structurelle sur les prix qui est le résultat d’un creux de l‘économie et donc nous avons adopté une politique monétaire accomodante, explique Peter Praet membre du directoire de la Banque centrale européenne. Nous avons par exemple communiqué notre vision de la situation en disant que que nous sommes confrontés à une période relativement longue de pression à la baisse sur les prix, liée à une faible économie, une croissance modérée et un croissance fragile”.

Markit affirme à propos de son enquête mensuelle sur l’activité économique que la zone euro connaît encore en avril une des plus fortes poussées de croissance enregistrées depuis trois ans, cette croissance est généralisée, à l’exception de la France dont l’indice composite est retombé en mai sous les 50 points : un score synonyme de récession.