La volonté de l’américain Pfizer de racheter l’anglo-suédois AstraZeneca inquiète en Grande Bretagne mais aussi en Suède : les ministres suédois des Finances, de l’Industrie et de l’Education ont tous les trois jugé vendredi que les actionnaires d’AstraZeneca devraient «sérieusement envisager de rejeter» le projet de Pfizer.
6.000 salariés du groupe travaillent en suède et les trois ministres suédois craignent pour ces emplois si la fusion était décidée.
Il y a quelques jours, l’américain Pfizer a admis qu’une fusion entraînerait des licenciements. La réaction suédoise est donc dans la logique des choses.
AstraZeneca, issu d’une fusion anglo-suédoise il y a 15 ans, a rejeté l’offre de Pfizer. Mais le géant américain de la pharmacie devrait réévaluer cette offre.