C‘était il y a moins d’un an, le monde de la publicité vivait un évènement important avec la signature par les deux Pdg du mariage entre le N°2 mondial l’américain Omnicom et le N°3 le français Publicis, du secteur de la publicité.
Maurice Lévy (Publicis) et John Wren (Omnicom) qui se connnaissent bien, étaient tombés dans les bras l’un de l’autre, donnant à l‘évènement une dimension absolument humaine. Mais tout ceci est aujourd’hui à l’eau.
“Ces deux entreprises auraient dû sur le papier, réaliser une fusion parfaite. Elles ont presque la même taille, elle sont dans le même secteur et gagnent chaque année 500 millions de dollars environ. Les deux patrons étaient sur la même longueur d’ondes, ils ont conçu cette opération tous les deux, explique John Foley de BreakingViews. Mais ce qu’ils n’ont pas fait porte sur les questions de personnes : qui va occuper cette fonction, que vont penser les clients, les régulateurs et comment va réagir le fisc ? Et c’est sur ces questions que l’accord a capoté”.
La fusion aurait donné le N°1 mondial de la publicité devant le britannique WPP, mais les deux fiancés n’ont pas répondu aux bonnes questions.
Finalement c’est le poste de directeur financier qui a fait échouer les discussions, Publicis estimant que la fonction lui revenait.
Les deux groupes vont désormais reprendre leur indépendance et leur concurrence, sans qu’aucune indemnité ne soit versée.