Grand Prix de l'Automobile Club de France (4/7/1914)
Elle fût appelée la course automobile du siècle.
Le Grand Prix Français 1914 entre dans l'histoire en tant qu'une des plus concurrentielle et excitante course de son histoire.
En outre, la course s'est avérée être le point culminant et la fin « de l'âge héroïque » des courses motorisées, la fin de l'ère pionnière qui avait vu les courses automobiles passer d'une curiosité à un sport hautement professionnel.
La liste d'inscription, limitée aux constructeurs comprenait :
- Aldas, Delage, Peugeot et Schneider pour la France,
- Vauxhall et Sunbeam pour l'Angleterre,
- Flat, Nazzaro et une Aquila pour L'Italie
- Opel et Mercedes pour l'Allemagne,
- Nagant pour la Belgique et
- Pkhard-Pictet pour la Suisse.
En tout, 37 voitures de 13 constructeurs provenant de 6 pays.
L'édition 1914 a limité les voitures à une cylindrée de 4,5 litres et un poids maximum de 1100 kg. C'était la première course de Grand Prix qui a limité la taille des moteurs.
Alors qu'il y avait d'autres courses pendant la saison 1914, aucune d'entre elles ne pourrait concurrencer « le Grand Prix » par la renommée et le statut. Ce fût de facto le championnat de Formule 1 de son temps, déterminé par un simple événement.
L'équipe Peugeot était clairement favorite. Avec tous les principaux pilotes et la force de l'équipe, Georges Boillot avait gagné les Grand Prix 1912 et 1913 pour Peugeot.
Les nouvelles règles ont également semblé favoriser Peugeot qui avait une grande expérience avec les voiturettes de course. Pour la course, Peugeot a construit quatre nouvelles voitures L 45, qui ont embarqué les principales technologies du moment dont les freins sur quatre roues et les moteurs à double arbre à cames en tête.