Prenant pour sujet une branche morte tombée d’un arbre du parc de la Maison d’Art, dont l’état passe tour à tour de l’animé à l’inanimé, l’artiste explore la faculté mimétique du spectateur / de la spectatrice, invité/e à reconnaître des expressions familières dans les différentes transformations de l’objet. Se référant à la théorie de la ressemblance de Walter Benjamin, Sadr Haghighian interroge le principe d’empathie en ce qu’il souligne la capacité humaine à produire et à percevoir des similitudes.