Le marathon électoral se poursuit en Inde. Aujourd’hui, c’est la capitale New Delhi qui vote. 12 millions d‘électeurs sont appelés à se prononcer pour des législatives historiques.

Raul Gandhi, arrière-petit-fils de Nehru et fils de Rajiv et Sonia Gandhi, 43 ans, est la tête de liste du Parti du Congrès.
Peu charismatique, il pourrait symboliser la fin du règne de la dynastie Nehru-Gandhi.

Le Parti du Congrès est donné grand perdant de ces législatives par les sondages. Au pouvoir depuis 2004, il est usé par la récession économique, les scandales de corruption. Et un parti lui fait sérieusement de l’ombre : l’AAP, le parti de “l’homme ordinaire”, mené par Arvind Kejriwal.

Né de l‘émergence en 2011 d’un puissant mouvement anticorruption, l’AAP présente pour la première fois des candidats aux législatives dans plus de 400 circonscriptions.

Le parti promet de nettoyer la scène politique indienne en évinçant tous les responsables mis en cause dans des affaires criminelles.

Dans ce paysage politique, les grands favoris restent les nationalistes du BJP. Leur chef Narendra Modi a été omniprésent sur la scène nationale ces six derniers mois. Il prône relance de l’emploi et les investissements.