Alors même que les instances internationales en leur sein semblent impuissantes et divisées face à la junte qui gouverne en Birmanie, (l’ONU vient de rejeter le vote d’une résolution demandant des élections démocratiques), nous décidons de prendre au mot les promesses de la junte qui, en mai dernier a refusé de libérer Aung San Suu Kyi promettant de le faire « dans un an » pour que l’on n’oublie pas le combat de plus en plus difficile de la Dame de Rangoon .
Prix Nobel de la Paix en 1991, la présidente de la Ligue Nationale pour la Démocratie en Birmanie, Aung San Suu Kyi, est à nouveau privée de liberté depuis 2003.
Au total elle a été assignée à résidence ou emprisonnée pendant plus de douze des dix-sept dernières années.
Nous commencerons donc un compte à rebours, le 26 février se terminant à la date promise de libération, fin mai 2007.

L’opération s’appellera « 90 jours pour libérer Aung San Suu Kyi ».

www.asskforfreedom.org