MSF a commencé à mettre des patients séropostifs sous traitement anti-rétroviral (ARV) dès le début des années 2000 au Malawi. A l'époque, il y avait urgence.
10 ans plus tard, MSF et Epicentre, son centre de recherche épidémiologique, ont mené une étude afin de mesurer l'efficacité du programme et déterminer notamment si le virus se transmettait toujours aussi rapidement qu'au début des années 1990.
Cette étude a notamment permis de mettre en lumière l'évolution du paradigme : les trithérapie n’ont pas un effet uniquement curatif mais ont aussi un effet sur la transmission du virus.