Les négociations avec les Etats-Unis sont en cours et elles sont “loin d‘être terminées” a précisé le président uruguayen. Car José Mujica a posé une condition à la demande de l’administration américaine. Il veut que Washington libère des prisonniers cubains accusés d’espionnage en échange de l’accueil dans son pays de détenus de la base américaine.

Autre annonce qui fait grincer des dents du côté de l’opposition uruguayenne. José Mujica a confirmé que si des prisonniers étaient reçu en Uruguay, ils le seraient sous le statut de réfugié. Un statut offert – les futurs arrivants n’en n’ayant pas fait la demande eux-mêmes – Et donc un statut non conforme au cadre juridique du pays, estiment les juristes uruguayens.

Les transfèrements depuis Guantanamo se sont accélérés ces derniers mois avec le retour chez eux de trois Algériens, deux Saoudiens et deux Soudanais. L’Uruguay pourrait être le premier pays de la région à en accueillir.