Raphaël Pitti, médecin en service de réanimation à Nancy, se rend régulièrement en Syrie, pour opérer les blessés dans les hôpitaux de fortune. Il y est allé huit fois depuis le début du conflit, qui entre samedi dans sa quatrième année. Il témoigne du dénuement des équipes médicales et du quotidien auprès des blessés sous les tirs et sous les bombes.