De Pablo Picasso à Anish Kapoor en passant par Fernand Léger, Joan Miró, Joan Mitchell ou Yan Pei-Ming, l’exposition présente des œuvres rarement montrées au public en raison de leur format. Parmi les moments forts de l’exposition, Orangé, formes bleu clair de Claude Viallat, toile libre de près de 12,50 m de haut qui n'a pas été vue en France depuis plus de trente ans, ou les reliefs de Robert Delaunay pour le Hall des réseaux du pavillon des Chemins de fer, exécutés pour l’Exposition internationale de Paris en 1937, dont l’ensemble n’a pas été montré en France depuis 1987 (une partie avait été présentée dans l’exposition inaugurale du Centre Pompidou-Metz, Chefs-d' œuvre ?).
Le parcours de Phares, affranchi de toute chronologie, peut se lire comme une déambulation de la figuration vers l’abstraction, avec un étiolement progressif de la figure au profit du paysage puis de l’abstraction, ou encore comme un passage de l’ombre à la lumière, avec une alternance entre des œuvres en bichromie – surtout en noir et blanc – et des œuvres où la couleur explose, allant dans certaines (celles de Dan Flavin et Robert Irwin) jusqu'à la lumière pure. L’exposition propose des salles monographiques et des face-à-face, mettant en valeur des rapprochements historiques, formels ou thématiques. Certaines œuvres sont significatives dans la carrière de l'artiste, et emblématiques de leur pratique ; d’autres en revanche introduisent une partie moins connue de leur travail.
Plus d'informations sur le site internet du Centre Pompidou - Metz :
http://www.centrepompidou-metz.fr/phares