Des milliers de personnes dans les rues des grandes villes iraniennes, c’est une tradition soigneusement orchestrée, et cette année ne déroge pas à la règle… Le pouvoir paye aux habitants des petites villes, transport et hôtel, pour venir grossir les rangs à Téhéran, les écoliers sont priés de défiler :
“Je suis ici pour défendre mon pays, dit une étudiante, je suis ici pour dire à l’Amérique qu’elle ne peut rien nous faire.”
Aux cris de “Mort à l’Amérique”, un drapeau américain de 60 mètres a été brûlé.
“Nous sommes une nation forte dans les moments difficiles, dit Parvaneh Hosseini, un professeur venu avec son mari et sa fille. Combien de sanctions nous ont-ils imposés ? Cela ne nous a rien fait. Pourquoi viennent-ils à la table des négociations ? Parce que nous avons gagné. Nous sommes devenus si forts qu’ils sont obligés de négocier avec nous. Ils n’ont jamais daigné parler aux faibles.”
Le régime a organisé un concours “d’effigies de l’Arrogance”, en référence aux pays occidentaux. Et la victime favorite reste le président américain.