Les humanitaires sont débordés au sud-Soudan, où les morts se comptent par centaines depuis une semaine.
Le pays a basculé dans la violence après que le président Salva Kiir a accusé l’ex vice-président Riek Machar, limogé cet été, de coup d’Etat.
Les civils tentent d‘échapper aux combats, ils seraient environ 20 000 à chercher refuge dans les divers sites de l’ONU à Juba, la capitale.
“Ce dont on a le plus besoin aujourd’hui, estime Toby Lanzer, un des représentants de la mission des Nations-unies au Soudan du Sud, c’est que les responsables de cette situation reprennent le contrôle, car il y a beaucoup de pillages, il y a des tirs, des cadavres, et on voit des jeunes totalement incontrôlables, lourdement armés.”
L’armée sud-soudanaise se dit prête pour une offensive majeure contre les forces rebelles.
Le cap est mis sur Bor, une ville prise par les rebelles, à 200 kilomètres au nord de Juba. Les forces de Riek Machar ont également pris le contrôle de Bentiu, capitale de l’Etat d’Unité, qui concentre la production pétrolière du Sud-Soudan.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Kenya et l’Ouganda s’organisent pour rapatrier leurs ressortissants.