Mercredi 18 décembre, la commission Développement Durable de l'Assemblée nationale a auditionné Rémi Pauvros, auteur du rapport sur la reconfiguration du projet de Canal Seine Nord Europe.

Si des avancées sont à noter dans cette nouvelle version du projet, au premier rang desquelles l'abandon du partenariat public-privé - mode de financement très controversé -, de nombreuses questions restent d'actualité.

Cette audition a donc été l'occasion d'interroger Rémi Pauvros sur un certain nombre de points, et notamment :

- Le gabarit du Canal, tronçon à 4 400 tonnes, bordé au nord et au sud par un réseau qui ne dépasse pas une capacité de 3 000 tonnes ;
- La réalité du financement européen, qui passerait de 6,2 à 40% - ce qui induit forcément que d'autres projets seraient abandonnés ;
- L'opportunité de construire un canal alors qu'une porte d'entrée maritime et fluviale vers le bassin parisien existe déjà avec les ports du Havre et de Rouen ; mais également au regard d'un précédent rapport de l'administration, qui préconisait de mieux utiliser le canal du Nord, ce dernier n'ayant pas atteint tout son potentiel notamment du fait d'un manque d'entretien et d'investissement de VNF.