Les troupes françaises entament le désarmement des anciens rebelles de la Séléka, proche de l’ex-président Bozizé en Centrafrique.
Des échanges de tirs ont eu lieu ce lundi près de l’aéroport et dans la capitale, Bangui, mais il n’y aurait pas de blessés selon Paris.
Les insurgés, qui circulaient encore arment au point il y a quelques jours, se fondent à présent dans la masse. Explications du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius : “La difficulté, il faut bien le voir, c’est que pour une partie de ces milices que l’on appelle l’ex-Séléka, on m’a dit que beaucoup d’entre eux ont enlevé leurs treillis et se sont mis en civil. Donc il va falloir demander les armes. Et c’est difficile, évidemment, de reconnaître les individus”.
Les troupes françaises sont venues renforcer les troupes de la Misca, la mission de l’Union africaine en Centrafrique qui compte des soldats congolais, tchadiens et guinéens. Pour stabiliser le pays, ils doivent, comme ici, empêcher la foule de s’en prendre à un ancien rebelle de la Séléka tombé entre les mains de civils en colère. Ou encore venir en aide à un autre insurgé, membre lui d’une milice chrétienne. les conflits sont multiples, le pays au bord de la guerre civile. Les troupes françaises et africaines ont fort à faire avant de stabiliser le pays pour que Bangui puisse organiser des élections libres et pluralistes pour remplacer du régime actuel