En Albanie, les manifestations continuent contre la destruction de l’arsenal chimique syrien. Les Etats-Unis ont sollicité le gouvernement albanais pour qu’il organise cette destruction sur son sol.
Le Premier ministre y serait favorable, désireux de se montrer atlantiste. Cependant, en septembre, il avait interdit l’importation de déchêts toxiques. Dire oui à Washington pourrait donc brouiller le message auprès des Albanais et forcer le chef du gouvernement à faire le grand écart.
Le président du Parlement a tenu à rassurer la foule :
“C’est votre Parlement, c’est votre gouvernement. Aucune décision n’a été prise et ne sera prise sans écouter votre voix et celle des citoyens albanais”, a indiqué Ilir Meta.
L’opposition réclame un référendum sur la question.
L’Albanie a elle-même détruit son arsenal chimique avec l’aide des Etats-Unis.
Mais les Albanais restent traumatisés par une explosion dans un dépôt de munitions qui avait fait 26 morts en 2008.