Nouvellement élu à la présidence du Conseil représentatif des associations noires (Cran) de France, Louis-Georges Tin entend donner une nouvelle impulsion à ce collectif. Ouverture vers "les autres populations discriminées" et "ancrage social dans les banlieues, l'Afrique et les Dom-Tom" seront les mots d'ordre du Cran, qui entend bien peser dans l'élection présidentielle de 2012. Parmi les mesures proposées aux candidats : le vote obligatoire, qui permettrait aux Français d'origine subsaharienne "de prendre position, plus qu'ils ne le faisaient auparavant". Interview.