Marc Henry est enseignant-chercheur et professeur à l'université de Strasbourg où il enseigne la chimie, la science des matériaux et la physique quantique. Sa recherche scientifique sur l'eau, la chimie moléculaire de l'oxyde de titane et l'application de la théorie quantique à la réactivité chimique des molécules a donné lieu à plus de cent articles publiés dans des revues scientifiques avec comités de lecture.
"Toute l’idée de la doctrine homéopathique repose sur le principe, «Similia Similibus
Curantur...», énoncé dès 1810 par le médecin Samuel Hahneman (1755-1843) dans son
«Organon der Heilkunst». Pour appliquer ce principe à des produits extrêmement toxiques,
voire mortels, il est impératif de diluer le principe actif jusqu’à sa disparition totale.
Hahneman avait aussi remarqué que secouer violemment les solutions entre chaque dilution
améliorait considérablement l’effet thérapeutique. Enfin, grâce aux travaux du biologiste
Jacques Benvéniste (1935-2004), on sait que l’action homéopathique disparaît si l’on
remplace la succussion par un traitement aux ultrasons. Ce chercheur avait aussi noté qu’il
ne fallait pas congeler les solutions ni les chauffer au-delà de 70°C. On sait aussi qu’il est
indispensable que de l’oxygène soit présent dans l’atmosphère entourant les solutions et
que les champs magnétiques doivent être bannis de l’environnement immédiat. Réduire le
problème que pose l’homéopathie à la sagacité scientifique au franchissement de la barrière
d’Avogadro vers 12 CH est donc extrêmement réducteur et dénote chez celui qui invoque
l’existence cette barrière une profonde ignorance de ce qu’est réellement l’homéopathie..." suite sur http://eauseanceilive.blogspot.fr/2013/09/les-hautes-dilutions-mythes-realites.html