En septembre, une tribune intitulée "Levons le blocus humanitaire" paraissait dans le journal Le Monde. Elle est signée par un coordinateur de projet en Syrie et ancien président, Dr Jean-Hervé Bradol, ainsi que par le président de MSF France, Dr Mego Terzian.
Il y a bien eu, en août dernier, une attaque à l’arme chimique en banlieue de Damas, déclenchant une activité diplomatique intense. En moins d'un mois, la communauté internationale a obtenu du président syrien qu'il s'engage à détruire son arsenal chimique.
Cette attaque à l’arme chimique marque aussi le franchissement d’un palier dans l’horreur. Mais les négociations diplomatiques n'abordent que timidement la question de l'aide à l'ensemble de la population syrienne.
Dans les pays frontaliers de la Syrie, deux millions de réfugiés sont eux aussi dépendants de l'aide humanitaire pour survivre.