Le combat a fini par payer à l’hôtel cinq étoiles Park Hyatt. Les grévistes, la plupart salariés en contrat avec une entreprise de sous-traitance, ont réussi à faire plier leur employeur. Mardi, en fin de journée, un accord a pu être signé entre les syndicats et la nouvelle entreprise prestataire, après une journée de manifestation.
Dans l’après-midi, une soixantaine de grévistes s’étaient retrouvés pour un défilé haut en couleur, rue de la Paix, à Paris. En écho à la fashion week, les agents de service (femmes de chambre, valets ou équipiers) s’étaient mis sur leur trente et un pour témoigner de la pénibilité de leurs conditions de travail.
«C’est une victoire pour les salariés qui ont obtenu un 13e mois, une revalorisation horaire et salariale, diverses primes et, très important, la suppression de la clause de mobilité», résume Claude Lévy de la CGT.
«Demain tout le monde reprend le travail», se réjouit le reponsable syndical. Seule ombre au tableau, la revendication principale portant sur l’intégration de tout le personnel dans le groupe Hyatt n’a pas abouti. «Nous sommes engagés dans un combat à deux temps», explique Claude Lévy, qui estime que les avancées de ce jour sont cependant «loin d’être négligeables».