« Une fois que mon entreprise a marché, quelqu’un est venu me voir en me disant bravo pour la progression de la société, je souhaite récupérer la société pour l’intégrer dans mon groupe. On la récupère gratuitement parce qu’elle nous appartient. J’ai refusé, on m’a privé de visa de sortie », raconte Jean-Pierre Marongiu anciennement à la tête de sa société basée au Qatar. Aujourd’hui, il n’a plus rien, ni société, ni visa, ni même papiers, et il est prêt à tout pour partir. « Au bout de deux ans sans revenus, sans voir ma famille, sans pouvoir sortir, j’étais désespéré. Pas d'autre choix que d'acheter un kayak à Go Sport et je suis parti au large, à contrecourant, de nuit. Au bout de quelques heures, la tempête s’est levée, le bateau s’est fracassé, je suis resté accroché au caisson flottant pendant des heures jusqu’à ce qu’un bateau de pêche me repère et me ramène sur les plages du Bahreïn ». Trois autres histoires connues sont similaires à celle de Jean-Pierre. En réalité, il y en a