La Chine et la Russie ont provoqué l'ire de Washington, car ils lui refusent de livrer Edward Snowden. L'ancien consultant de la NSA est toujours en zone de transit à l'aéroport de Moscou, a confirmé Vladimir Poutine. Il a demandé l'asile politique à l'Équateur. Cet État d'Amérique du Sud a déjà accordé l'asile à Julian Assange, alors qu'il était recherché par les États-Unis pour avoir publié en 2010 des centaines de milliers de documents diplomatiques confidentiels. Mardi, le Venezuela a lui aussi fait savoir qu'il était prêt à examiner une éventuelle demande d'asile.
Dans ce contexte, la Russie répète qu'aucune "menace" américaine ne la contraindrait à livrer l'homme accusé d'espionnage. Les États-Unis ne cessent en effet de réclamer son arrestation et son extradition. Le secrétaire d'État américain John Kerry a même menacé Moscou et Pékin de répercussions dans leurs relations avec Washington.