L'invité politique
Le 4 juin 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique.
Anne Hidalgo, candidate du PS à la mairie de Paris.
Invitée de Gilles Leclerc et Guillaume Durand.
Extraits
A propos de Nathalie Kosciusko-Morizet et des municipales de Paris :
«La droite parisienne a montré ce dont elle était capable et en cela elle n’a pas beaucoup changé. (…) Cette droite parisienne a aujourd’hui une candidate, sans surprise : la primaire était organisée pour cette candidate. (…) Je prends très au sérieux mes adversaires. » (…)
« Je n’ai peur de personne, y compris de Nathalie Kosciusko-Morizet. (…) Je ne souffre pas d’un manque de notoriété, je suis encrée à Paris, mon combat c’est Paris. (…) Faites-moi confiance, ma personnalité est là aussi, je ne suis pas sortie de nulle part ! » (…)
« Oui, bien sur [c’est le combat de ma vie]. »
A propos de la réforme du quotient familial :
« Oui il y en a une [augmentation d’impôt] de faite. Je ne suis pas au gouvernement, (…) bien sur il faut de la solidarité et de la justice, c’est l’esprit, je crois, de cette réforme et je veux regarder très précisément l’impact sur les familles parisiennes compte tenu du prix du logement à Paris. »
A propos de Bertrand Delanoë et de son bilan à Paris :
« Je suis très autonome, je suis une féministe qui a conquis de longue date sa liberté et son indépendance. En ce qui concerne Bertrand Delanoë, j’ai un bilan avec lui et un bilan positif pour Paris. Vous croyez que je vais dire que ce bilan là, je ne le revendique pas ? Il y a des héritages plus difficiles à assumer que d’autres : je comprends que Nathalie Kosciusko-Morizet ait des problèmes à assumer l’héritage de la droite parisienne. (…)
« En toute amitié avec Bertrand Delanoë j’ai une personnalité très différente. (…) Mais ce qui nous unit, c’est cet amour de Paris et le fait que Paris passe par-dessus tout. Je pense qu’on aura besoin de lui dans d’autres fonctions après 2014, bien évidement : regardez sa popularité ! »
A propos de la circulation dans Paris :
« Je suis très engagée dans une politique qui vise à réduire la circulation à Paris. (…) On est confronté à un problème majeur de pollution (…) qui touche la santé publique. (…) Il faut s’attaquer à ses questions de circulation en offrant des alternatives. Je pense que les taxis sont une alternative à la voiture individuelle, ça fait partie du service public des transports. Mais il faut peut-être plus de taxis, plus de fluidité. »